randonnée du plessis grimoult

Par un temps de (Grand) Chien décalé de quelques jours, la
canicule s’est invitée (période du 24 juillet au 25 août). Trente
degrés à l’ombre en cette fin d’été pour les vaillants randonneurs du
patrimoine. Quelques-uns ayant déclaré forfait, nous sommes partis
du bourg de Danvou par le chemin du Parc, nous avons franchi la
Druance (photo) pour entrer sur le territoire de la Ferrière du Val, du
Val en deux mots, Ferraria Valle en latin.
Dans le chemin du Vieux Moulin, devant le bief et les vestiges,
nous avons évoqué l’histoire de cette vavassorie créée en 1074,
après le décès de Grimoult du Plessis (vidéo). Au sortir du chemin
des Champs du Moulin, le grand soleil se découvre ; nous
entamons le chemin du Beau (!), comprendre du Bosq. Nous
arrivons donc au Tronquay, hameau de tous les temps le plus
important de la Ferrière.
Nous passons devant la maison des Calbris, lieu d’hébergement
d’un Juif durant la dernière guerre (vidéo). Nous arrivons au pont de
la route de Montchauvet, à l’oratoire donc, emplacement du moulin
de la Ferrière, à trois tournants, et son bassin de retenue
dorénavant asséché.
Nous nous dirigeons vers l’ancienne église, désacralisée depuis
plus de 50 ans (vidéo) *. L’abbé Pichard en est le dernier curé, en
1878.
Nous retournons sur nos pas pour aborder l’Avenue du Château.
Le château originel du 18ème siècle construit au pied du portail par
les Pannel, seigneurs de la Bigne a pris feu en 1822. Le général de
Grouchy, dernier vainqueur des « expéditions » napoléoniennes, la
veille de Waterloo, en était alors le propriétaire. Le nouveau
château, déplacé, retourné et agrandi disposait de 106 ouvertures
taxables « portes et fenêtres » (ancêtre de notre système
d’imposition actuelle, du Revenu aux Fonciers) (vidéo). Son état
actuel se dégrade fortement.
Nous rentrons par le chemin de la Ferrière du Val à la Fosse, par
une partie de celui d’Ondefontaine à Danvou (antenne) où une
collation fraîche et ombragée nous attendait.

La saison estivale est terminée, rendez-vous l’année prochaine.
Les bénévoles.
* Descriptif de l’intérieur de l’église dans « Art de Basse
Normandie » n°9

 photos de la journée ici 

Pour cette seconde sortie estivale seulement dix randonneurs se
sont présentés. En effet la météo était désagréable et c’est dans un
esprit empreint de « bravitude » que nous que nous sommes partis
avec les impers dont les capuches dépliées flottaient au vent léger.
Peine perdue, ces capuches n’ont pas servi.
Depuis la salle polyvalente du Plessis-Grimoult nous allons dans
le chemin couvert nommé la Rue des Moissons. A gauche, sur la
route de Rouge-Douit, nous continuons pour gravir le chemin du
Bosquet. Nous traversons la RD 108, arrivons à la Bourbe Noire.
Au croisement, nous nous glissons dans la sente du Camp
Romain ; la porte sud étant grande ouverte, nous en concluons que
ces romains devaient être aussi de sortie….
Nous descendons vers le chemin des Conseillers puis
gravissons vers les antennes. Par le chemin fêté (c’est son écriture
cadastrale), nous allons jusqu’à la clôture de la maison de l’éleveur
de chèvres puis, sur la droite, par le chemin rural dit du Cahot, à-
demi débroussaillé, nous débouchons dans le chemin de la Place
Royale.
Nous finissons de gravir ce chemin, passons devant la stèle
commémorant la bataille du Mt Pinçon d’août 1944, puis prenons le
chemin du Pont Périra. Trois cents mètres plus loin, le chemin de
liaison nous ramène dans celui de l’Hermitage.
Nous devinons au loin, enfoui dans la végétation, les vestiges de
l’abri-usine allemand, passons aussi devant leur ancien
transformateur, et continuons toujours tout droit vers le point de
départ.
Au bout de 7,7 kms la collation nous attendait, avec, cela va de
soi, une double ration bien méritée.
Prochaine sortie : Spécial patrimoine de La Ferrière du Val

Samedi 09 septembre

à 14h00, départ de Danvou (parking église)

photos de la journée

 Pour cette première rando de notre dixième année, les 56 randonneurs se sont élancés à 19h45 depuis Ondefontaine. Pénurie de chemins ruraux (privés, démantelés ou obstrués) dans cette commune, c’est donc vers Seulline que nous nous dirigeons. Passant par l’arrière de l’église, nous entrons dans le CR (chemin rural) dit des Bois de St Georges dont le premier tronçon est bien dégagé. Merci au riverain. Nous descendons vers Laumont. Au croisement routier nous prenons à gauche sur la D291a.

    Au lavoir de l’Oisonnière nous rentrons sur la Bigne et poursuivons sur le chemin du Tourneur à Aunay, bifurquons à droite vers le Jardin Jamet. Retour sur la D 291a pour aussitôt arriver à la Bignette, nom donné pour le monticule voisin. Bigne ou bignette vient de « bing », d’où prendre une bigne, avoir une bosse.

    Sur le CR 12 dit de la Burlière, nous arrivons à la maison isolée du Malais. A l’angle de cette maison nous entrons dans le chemin de l’église à la Paquetière. Le ruisseau franchi, nous revoici sur St Georges d’Aunay, à la Perdrière. Le hameau est magnifiquement restauré. Nous passons à la Jurée puis revenons à Laumont. Sur ce circuit en huit, nous retournons dans le CR 17, laissant sur notre droite le 1^er chemin utilisé, pour continuer vers le Chêne Leroy, le roi des arbres et ses 6,50 m de circonférence. Ancien arbre exceptionnel, étouffé et dégradé par la plantation de sapins.

    Nous poursuivons, laissant les deux chemins débouchant sur la route de la gare, pour traverser cette dernière un peu plus haut. Un droite/gauche et nous montons le chemin de Longvillers à Ondefontaine. Il se nomme ancienne route de Villers-Bocage sur Ondefontaine. En arrivant sur cette commune nous apercevons le pylône de relais téléphonique et percevons les effluves de la collation.

photos de la journée ici

Prochaine rando :

Jeudi 03 août, au Plessis-Grimoult

RDV pour 19h30 à la salle polyvalente

  Le plus pénible de cette rando patrimoniale était sans conteste de braver la pluie afin de rentrer dans la voiture. Finalement dans cette commune de Roucamps, aux légendes et traditions locales bien ancrées, l’invocation de St Laurent ou de celle de St Célerin aura suffit à dissuader les éléments de se rendre désagréables.

    En forme de « L », où une partie semble enclavée, laissant serpenter paisiblement le Roucamps, nous sommes obligés d’empiéter sur les terres voisines d’Ondefontaine ou du Plessis-Grimoult pour nous rendre dans le secteur d’Origny, St Célerin.

    Nous quittons le Mauny par le chemin d’Ondefontaine à Valcongrain, continuons vers la Gaudine, descendons le chemin du Plessis. Pour notre sécurité nous allons vers la Peugerie, jusqu’à la Croix. Par la Roguerie nous arrivons à la chapelle St Célerin et sa source ferrugineuse ancestrale, dont les eaux ont des propriétés pour les maladies de peau.

    De son invocation primitive, ses oratoires successifs, de la cohabitation de deux chapelles, du café « guérisseur », autant de sujets évoqués et datés, qui ont intéressé et enthousiasmé les 19 participants.

    De St Célerin à la Tourpinière, suivis par une voiture protectrice, une seconde halte, sur le chemin  du Postil à la Tourpinière, permet d’évoquer le pourquoi et le comment de cette forme cadastrale de la commune. L’origine en remonte au décès de Grimoult du Plessis en 1074. Entre partages de prébendes, de fiefs de chevaliers, entre les donations au prieuré du Plessis, de l’abandon de l’église du bas de la commune pour l’actuelle, le rôle de la guerre de cent ans, celui des baronnies, tout est décrypté, analysé, permettant à chacun de comprendre cette situation.

    Nous abordons l’année 1477 et la vente du Champ de la Douleur, de 7 vergées. Etait-il à St Célerin ou à la Tourpinière ? Pourquoi cette contenance de près d’un hectare et demi ? Autant de questions et de réponses évoquées.

    Nous revenons, passons devant le moulin de Roucamps, avec son étang au niveau d’eau le plus bas, passons à la Reinière pour rentrer par le chemin d’Aunay à Lénault. Il passait à l’Ouest de l’église pour rejoindre la crête, avant la construction de la route départementale, désenclavant alors le bourg.

    L’aspect extérieur de l’église se lit en trois parties : une tour avec des meurtrières et sans porte d’entrée, construction typique de la fin de la guerre de cent ans. Au milieu, un agrandissement avec des ouvertures coiffées de cintres surbaissés, de la même période. Enfin à l’Est, la partie la plus ancienne. En 1417 la paroisse demandera sa soumission ; elle sera accordée par l’occupant Anglais.

    La construction dans la forme actuelle date de 1475, soit deux ans avant la vente du cimetière. A l’intérieur, une crédence gémellaire du 13ème siècle et une piéta de 1525 incrustée dans un mur latéral attirent l’attention. L’église est classée aux MH.

    Le 1er mars 1789 sera rédigé dans cet édifice les cahiers de doléances. Parmi les mesures demandées on notera une demande de baisse de l’imposition…. Et aussi des moyens pour les pauvres.

    Pour le patrimoine, nous aurions pu évoquer les écoles, les presbytères, les routes, les haies bocagères, les chemins, les mares, les lavoirs ou le cimetière britannique de 1944.

    Nous tenons à remercier Madame le Maire de Roucamps pour sa présence, sa disponibilité, l’ouverture de l’église.

    Quelques mètres plus en avant, toujours au sec, nous dégustons goulûment la collation.

photos ici

   Cette seconde rando estivale de l'année avait pour cadre Aunay sur Odon.

    Partis à 20h00 depuis la salle des fêtes, nous nous engageons dans la rue du Lozion, prolongeons par l'ancien chemin rural de Roucamps, sec en cette saison. A droite, par la route de liaison entre celles de Vire et de Condé, puis sur notre gauche, nous avançons en pente douce (c'est l'été….) vers le Hamel aux Prêtres ; nous devrions le nommer Hamel aux Lepiètre. (le pluriel est employé à la place des noms de famille pour les hameaux voisins, des « Hélénes », des « Gabrieux », ou sur St Georges d’Aunay pour la Mare aux « Corbeaux »).

    Au bout de ce chemin, les 57 randonneurs s'engagent sur la droite en longeant le ruisseau non tari. Cet ancien chemin de Vire donne sur la RD 26. Nous la gravissons sur 250 mètres environ, et à droite, entamons la redescente. Nous passons au pied de l'ancienne décharge municipale, continuons vers la Cour Vatel. Le sentier le plus à gauche, au dessus des carrières, nous emmène au coeur de l'étang de la Butte Valson. Ces carrières ont été utilisées pour l'édification de l'abbaye et pour la construction du nouvel Aunay, à la sortie de la guerre.

    Nous passons devant l'abbaye cistercienne et rentrons par le Petit Hamel. La croix du calvaire provient du cimetière de l'ancienne église romane (vers 1895). Par le chemin de l'abbatiale nous débouchons sur la RD 54. Après le franchissement de l'Odon nous entrons dans le lotissement où quelques chemins méconnus font notre bonheur. Nous débouchons sur la route de Vire, traversons cette rue hors des clous et, se sentant attirés par la brasserie sans doute, nous abordons par son arrière la rue aux Landeaux, nom hérité au temps de la cité provisoire.

    Nous ressortons dans la rue du Lozion. Il est à noter que tous les chemins étaient entretenus.

    Cette rando se terminera par un goûter aux lampions.

Prochaine sortie :

Une rando spécial patrimoine, d'environ 7 kms, sur Roucamps

RDV le samedi 10 septembre à 14h00, place de la mairie.

photos de la journée ici

Pour entamer cette neuvième saison des Randos du Plessis, nous avons
innové avec des randos estivales en semi-nocturne et ce exclusivement sur
les Monts d’Aunay.
A 20h00 se sont donc élancés, pour un circuit de 8 kms, 56 randonneurs
depuis le parking de la mairie de Campandré-Valcongrain.
Nous prenons la route vers la Maison des Champs, passons devant les
Ecrières, et abordons le chemin rural dit du Carrefour des Eaux. Au début la
végétation présente est utile pour les jardiniers ou les spécialistes de
desserts. Les randonneurs, eux, ne sont pas fans de la bouillie bordelaise ou
de confitures de mûres. Nous avons donc été obligés de débroussailler
sélectivement ce passage, hors de la forêt domaniale.
Formidable chemin serpentant au milieu des sources, quelquefois
agrémenté d’obstacles naturels.
Au croisement, un kilomètre en contre-bas, nous bifurquons sur la gauche,
et par de légers faux-plats nous débouchons dans le chemin d’exploitation.
Après une pause nous gravissons le chemin de Bonnemaison. En basculant
sur l’autre versant nous quittons Valcongrain pour Campandré.
Par la route de Vinbec (Vingt Bec), le ruisseau des vignons en scandinave,
preuve de l’occupation post-romaine, puis à l’église, direction Roucamps,
nous nous dirigeons vers le Brifou. Un spectateur nous salue. A ce lieu-dit,
nous empruntons le long chemin de la Seinière. Puis nous rentrons par la
route vicinale. Pour assurer la sécurité, lors de cette boucle, nous étions
suivis par une voiture.
A l’arrivée un goûter et une boisson attendaient les randonneurs dans la
cour de la mairie, dont nous avions demandé l’autorisation pour son
utilisation. Nous remercions le maire délégué de Campandré-Valcongrain.

Prochaine rando :
Le jeudi 04 août, départ 20h00, depuis le parking de la salle des fêtes
d’Aunay sur Odon

album photo de la journée ici

ATTENTION

Le programme et la fréquence de nos randos sont modifiés

trois randos sont prévues en 2022,

deux en nocturne et une dans le cadre des journées du patrimoine

JEUDI 07 JUILLET, à 20h00

JEUDI 04 AOUT à 20h00

et le SAMEDI 10 SEPTEMBRE à 14h00

Ces trois randonnées pédestres se dérouleront sur les Monts d’Aunay

(Aunay sur Odon, Bauquay, Campandré-Valcongrain, Danvou-La Ferrière,

Le Plessis-Grimoult, Ondefontaine ou Roucamps)

Les lieux de ces randos sera précisé ultérieurement

Pour l’explication de ces modifications, regarder la vidéo

Merci de votre compréhension

Bonnes fêtes

Le président, Yves Boulland

06 69 01 26 69

 Pour cette 87ème rando, un circuit en forme de chien était proposé sur le Plessis-Grimoult. Partis du pied de la patte arrière gauche…. , nous passons devant l’ancien château de Grimoult.

    Nous commençons à nous élever tranquillement avec le Chemin Rural n°47 puis, à gauche, par le chemin du Pont Périra. Nous descendons par le chemin de la Place Royale à St Jean.

    A mi descente, deux fois à droite. Nous sommes dans le Bois Balant ou Bois des Balles, connu pour le passage de Grimoult du Plessis, poursuivi par Guillaume le bâtard après la bataille de Val es Dunes en 1047.

    Par le CR 73, puis au bout, par le chemin d’Origny, nous montons pour déboucher près de la stèle commémorant la bataille du Mont Pinçon.

    Nous continuons sur notre gauche, pour descendre le chemin de la Tourpinière au Plessis. A 150m du bas, les 29 randonneurs s’arrêtent devant l’ancien gisement de minerai de fer du Cahot (histoire sur la vidéo).

    A droite nous passons à la Place Royale, ancienne clairière dans le Bois du Roi, connu depuis St Louis. Nous avançons dans le CR de la Place Royale, dégagé par nos soins en septembre, pour gravir le chemin de St Jean. Aux deux tiers de la montée, le chemin du Cahot, sur notre gauche, permet d’escamoter cette montée.

    Nous voici sur le chemin fêté (comprendre faîté). Nous passons devant les antennes, traversons la RD54, pour se glisser dans le chemin des Conseillers. Sur la RD108, route de Vassy à Thury, nous rentrons au Bourg.

    C’est par des gâteaux maison que notre rando, au sec mais fraîche, se termine. 

    Nous présentons ensuite le programme 2022 avec quelques changements. Tout sera précisé sur notre blog : randoduplessis.canalblog.com

photos de la journée ici 

Par cette journée d’automne, grise accompagnée de légères averses, les 21 randonneurs sont partis de Roucamps, direction le Mauny par le chemin d’Ondefontaine à Valcongrain.

    Nous prenons à droite sur la D106, traversons la D54 au Haut des Bois. Au croisement des 4 chemins nous laissons dans l’ordre celui du Vallon de Châteaux, celui d’Aunay, pour prendre à droite celui de la Bruyère. Sur ce chemin faîté, une borne géodésique indique 310m ; ce sera notre sommet du jour. Nous flirtons avec Aunay jusqu’au croisement avec la voie romaine, puis avec Bonnemaison par le chemin de Valcongrain.

    Nous laissons à gauche le chemin interdit….aux vélos. Ici nous ne sommes pas à Paris mais dans la forêt domaniale de Valcongrain !

    La descente par le chemin du Posty est humide toute l’année mais néanmoins praticable. Nous continuons sur la D211, traversons à nouveau la D54. Au croisement des beaux chemins creux nous bifurquons sur la gauche dans le chemin des Naults (comprendre Lénault) à Aunay puis arrivons dans le chemin d’exploitation à la Bijude. En face débute le premier des trois chemins que notre association a débroussaillés en septembre, arrivons sur le chemin des Mines, appelé maintenant du Postil à la Tourpinière.

    Une montée puis à droite le chemin de la Place Royale, celui des Valettes puis celui du Meunier. Nous voici au Moulin de Roucamps, sur le Plessis-Grimoult (voir la vidéo). Nous quittons ce moulin pour entrer dans Roucamps. Nous voici à la Reinière, attendus par ….deux sangliers ! (voir l’aventure de septembre). Nous sommes rassurés, ils sont seulement incrustés sur le portail !

    Par le chemin d’Ondefontaine à Campandré, puis par la 2ème à gauche par celui des Naults à Aunay, nous terminons la partie pédestre de notre rando. Évidemment il restait la collation.

    Il est à noter que tous les chemins parcourus étaient bien entretenus.

photos de la journée ici